Les Acteurs

          La Troupe Caméléon    

 Accueil
Cette année
Historique
Les Acteurs
Livre d'Or
Les Liens
Contact

      

Voici le parcours théâtral des acteurs de la Troupe Caméléon 2003.

bulletSerge Bibas
bulletOlivier Leroy
bulletAudrey Dupas
bulletEvelyne Dechorgnat
bulletEric Huynh
bulletCédric Chamayou
bulletChloë De Badesco

Serge BIBAS

 
bullet

Serge bibas est un artiste complet.
Auteur, compositeur, interprète, c'est avant tout un grand chanteur. Sa prestation remarquée lors de l'Ecole des Fans de Guy Béart en mars 1976 lui assure un triomphe à la fin des bar mitzvah. Il compose des premières chansons qu'il interprète en 1980 en première partie du spectacle de C-Jérôme à Lons-le-Saunier.
En 1984, il tombe amoureux de Jean-Jacques Goldman, et depuis, ne cesse de l'imiter avec brio, d'assister à tous ses concerts, voire de partager ses moments les plus intimes, notamment dans les urinoirs du Zénith, à Paris. Puis vient l'irrésistible appel du théâtre. A Toulouse, il enchaîne les grands rôles qui dévoilent sa vraie personnalité: adolescent attardé dans "Un Ami Imprévu" de Robert Thomas, mari pleutre dans "Je veux voir Mioussov" de Kataiev, blanc-bec agressif dans "Tartuffe" de Molière, trentenaire dépressif dans "Cuisine et dépendances" de Jaoui-Bacri. Un producteur remarque son talent et, l'engage à Paris pour des rôles où Serge s'épanouit: mari cocu dans des pièces courtes de Guitry, beauf dans les "Diablogues" de Dubillard, demeuré dans "Don Quichotte", amant maladroit dans "L'homme de paille" de Labiche.
Ami de longue date de la prestigieuse troupe Caméléon, Serge Bibas ne peut résister aux supplications de son président qui lui demande d'intégrer l'équipe. Serge, malgré son terrible divorce avec Jean-Jacques Goldman et ses nombreuses activités d'auteur-compositeur-interprète (il est sous contrat avec une agence publicitaire pour composer les musiques des spots des produits Harpic, et membre de la célèbre Direction des Acteurs Périmés), accepte avec fierté de gravir cette nouvelle marche vers le firmament...
Propos recueillis auprès d'Olivier Leroy

Retour au début

Olivier LEROY

 

 
bulletC'est à Toulouse, dans ces années troubles de fin de communisme, par un nuageux soleil d'automne qu'Olivier a la révélation: il fera du théâtre comme d'autres entrent en religion. De l’inspecteur Simonot dans Un ami imprévu, pièce policière de Robert Thomas, à Valmont, dans Les Liaisons Dangereuses, en passant par le fameux Galouchine de Je veux voir Mioussov (Valentin Kataïev) ou encore Almaviva dans le Mariage de Figaro, Olivier enchante un public passionné d'interprétations grandioses et d'aura gérard philipienne.
Le succès aidant, il se décide à monter à Paris, où ses qualités sont rapidement remarquées par les producteurs les plus influents de la place. Poly compétent et multi talentueux, doté d'un organe qui force le respect, Olivier compose aux côtés de Didier Barblivien et d'André Verchuren les airs qui feront la joie des plus festifs fest noz et des plus brillantes soirées MJC de grande banlieue.
Il révolutionne encore quelques grands monuments du répertoire français : Amphitryon 38, de Giraudoux, Ces dames aux chapeaux verts, de Germaine Acremant, les Bons Bourgeois d'Obaldia, Les Courtes, de JC Grumberg, ou La répétition ou l’amour puni, de Jean Anouilh.
A la suite d'un putsch qu'il fomentait de longue date ("Avec mon nom, j'estime que je ne peux qu'être président de la troupe"), Olivier envoie son rival Matthieu Polet en exil à Nantes et devient de fait le président autoproclamé à vie de la Troupe Caméléon, fonction qu'il occupe encore à ce jour.
Propos recueillis auprès d'Eric Huynh
Retour au début

 

Evelyne DECHORGNAT

Cléanthis/Francine

 

La Creuse est un département qui compte 350 habitants, femmes comprises, où l'on parle un dialecte affreux que même un Breton ne voudrait pas et assez difficile à dessiner par rapport à la Corse par exemple. C'est en ces lieux peu propices à l'événement que voit le jour Evelyne Dechorgnat sous les regards croisés et bienveillants de la spécialité fromagère locale et d'une génisse limousine. Elle gardera d'ailleurs la belle robe acajou d'un des deux et le caractère un peu fort en bouche de l'autre.
Par une belle matinée de sa vingt-cinquième année notre creusoise, du haut de son mètre quarante cinq se rend compte qu'elle n'est pas faite pour la vie dissolue de la campagne. Elle prend son destin à contre-pied et, la tête pleine des destinées étoilées des stars de Radio-bleue Creuse, fait le choix de se consacrer à une rigoureuse carrière artistique. Car enfin, cornecul, ces imitations de Dalida qui jaillissent du plus profond de son âme à chaque rassemblement familial ne peuvent pas être de simples accidents. C'est décidé, elle marchera sur Paris dès le lendemain et ce même si oncle Jean-Luc dit que c'est de la folie.
Déjà pas mal impressionnée par Velizy l'impétueuse, la creusienne y pose ses bagages et s'inscrit à son premier cours de théâtre. Elle fera alors des débuts remarqués en 1987 dans "Les habits neufs de l'empereur", "L'amour chez Molière", des spectacles sur Dubillard et Prévert, et autres lectures sur la révolution.
Puis la vie éloignera quelque temps Evelyne des planches (10 ans tout de même). C'est en 1999 qu'elle nous fait une rechute. Belle et simple comme une pensée de Laurent Jalabert, la vérité claque dans l'esprit de notre crusitanaise : pour effacer son humeur chafouine et grumeleuse, elle doit reprendre le théâtre. Cette fois, rien n'est trop grand et elle a le culot de s'attaquer à St Cyr l'Ecole pour démarrer dans "Berthe" (un vrai spectacle de brillants professionnels dont elle a oublié le nom) et finir par des spectacles de fin de cours ce qui est plutôt normal.
C'est alors qu'elle croise le regard déjà plein d'ambition de sa majesté Olivier Leroy qui, de son côté, sait bien comment parler aux femmes. Evelyne triomphe alors dans des textes à sa hauteur, " la double inconstance " de Marivaux, " les liaisons dangereuses ", le "Mariage de Figaro". Avec la Troupe du "Trille Blanc" et celle du "Canard sur l'Epaule", l'année 2001 est celle de la consécration pour notre cruciverbiste, des Dialogues de Dubillard jusqu'à son rôle dans "Un mari Idéal" qui a fait pleurer cinq jours durant tout Suresnes.
Propos recueillis auprès de Cédric Chamayou

Retour au début

Audrey DUPAS

 
 

"Regardez-moi dans les yeux" pourrait être la devise d'Audrey. Vous vous souvenez de cette superbe naïade négligemment appuyée sur un poteau, avec un tee shirt mouillé et un sourire qui vous fait douter du proverbe "la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a"? Vous vous en souvenez? C'était elle, une jeune fille toute simple, prise à la plage, dont le charme le dispute à la sensualité. Le chaud soleil de midi a fait pousser la jolie Audrey en monokini au regard complice et coquin (toujours ce regard qui envoûte) pour en faire une fille sublime roulée dans le sable mouillé du bord de mer avec toujours un regard animal de défi. Audrey ne laisse pas indifférent. C'est une jeune femme bien sous tout rapport avec son petit maillot de bain, qui s'est mise à l'eau, accablée par la chaleur du jour. Grâce à elle, on a un aperçu de ce que la nature peut faire quand elle est au sommet de son art. Et c'est jusqu'au Sénégal que les petits admirateurs se pressent autour d'elle pour obtenir des autographes et des bonbons.

adaptation d'Evelyne Dechorgnat la génisse limousine au caractère un peu fort en bouche et Delphine Batton d'après Eric Huynh

 

Retour au début

 

Eric HUYNH

 

 

J'ai commencé le théâtre en 92, je crois, alors qu'Olivier me tannait depuis quelques années déjà. Je me suis laissé tenter à la condition d'avoir un petit rôle. Cette année là, on a joué Amphitryon 38. Et je jouais Amphitryon. D'un point de vue théâtral, ce ne fut pas fameux. Personnellement, j'ai beaucoup appris.

Puis nous nous sommes lancé dans une pièce "engagée" et parodique, les bons bourgeois, de René De Obaldia. Je jouais le rôle d'un majordome amusé et distant évoluant dans un monde confronté au joli mois de mai auquel il n'était pas préparé.
Puis, ce furent les courtes, de Grumberg, jouant tour à tour un artisan en luminaire, un bourgeois antisémite, un fils de famille en vacances en Grèce, ...
Enfin, dans la Répétition ou l'Amour puni, d'Anouilh, le rôle d'un dandy alcoolique sur le retour...

 

 

Retour au début

 

Cédric CHAMAYOU

 

 


Supporter émérite de l’OM (désolé pour les nombreux supporters du PSG qui ne manqueront pas de venir l’applaudir), Cédric Chamayou est incontestablement un homme de spectacle. Ce marseillais pure souche ne manque jamais une occasion de faire montre de ses multiples talents de comédien, cascadeur, musicien, et autre saltimbanque. Etrangement, rien ne le prédisposait à intégrer un jour la célèbre Troupe Caméléon. Et pourtant… Un beau jour de printemps, dans un supermarché de la région parisienne, au rayon « frais », sa route croisa celle d’Olivier Leroy, président directeur général de la prestigieuse troupe parisienne. Face à l’incroyable charisme de l’individu, Cédric ne se démonta pas et fit immédiatement quelques roulades et une chandelle pour lui montrer sa motivation artistique.
Olivier Leroy, particulièrement impressionné, lança, en repartant, un « fais-moi penser à te proposer un rôle », annonçant ainsi le début d’une carrière fulgurante.
Et c’est ainsi que, peu de temps après, enchaînant quelques rôles particulièrement physiques, Cédric devint une figure emblématique du théâtre moderne.

Propos recueillis auprès de Serge Bibas

Retour au début

Chloë DE BADESCO 

Metteur en scène

Fille de grands comédiens, Chloë - qui n'a pas souhaité diffuser de photo la représentant - baigne très tôt dans le monde du théâtre. Après avoir fait des études de sophrologie cognitive à l'Université de Bar-le-Duc, elle s'engage dans la mise en scène en montant "le soulier de satin" de Claudel version punk.
Nommée directrice de la maison des jeunes et de la culture de Longpré-les-Corsyns, elle crée des spectacles ambitieux ("Doudou et les lapins jaunes", "Les croque-monsieur volants", "La limace et le bousier"...), avant d'obtenir une promotion en étant nommée à la tête de la maison de retraite de Charleville-Mézières. Elle y déploie des trésors d'inventivité pour les animations de fin de soirée, et c'est là qu'elle fait la connaissance du président de la troupe Caméléon qui lui propose de mettre en scène leur spectacle 2003.
C'est une consécration pour cette jeune metteuse en scène, rebelle à tous les clichés, à sa condition de châtelaine argentée, à sa famille trop guindée, et prête à relever les plus grands défis que le Théâtre lui soumet.
Propos recueillis auprès d'un admirateur visiblement enthousiasmé
 
 


Pour toute question ou problème concernant ce site Web, envoyez un courrier électronique à tcameleon@post.club-internet.fr
Dernière mise à jour le : 19 avril 2003.